Droit et Intelligence Artificielle

Au cours des tout dernier mois, dans le but d’encourager la recherche en intelligence artificielle (IA) à Montréal, de nombreuses et grandes entreprises en technologie comme Facebook, Microsoft, Google et Thales ont investi des millions de dollars pour implanter des laboratoires de recherche en partenariat avec des universités québécoise. Si la fascinante révolution de l’IA peut constituer une avancée positive pour la société, elle progresse si rapidement qu’on peut craindre à des difficultés d’adaptation à faire face aux changements qu’elle provoquera dans les prochaines années. En effet, les recherches en IA annoncent d’ores et déjà des impacts sociaux-économiques et des défis éthiques et juridiques importants. De nombreuses questions se posent notamment quant à la place croissante prise par les robots et l’IA dans le milieu du travail; quant à la protection données personnelles ou à leur propriété; quant à la responsabilité contractuelle et extra-contractuelle en cas de dysfonctionnement de la machine; quant à la responsabilité médicale (..). Ainsi, mes futures recherches auront pour objectif principal de répondre à ces interrogations et de tenter de proposer un cadre juridique adapté à l’IA  afin de combler le vide juridique existant pour une meilleure protection du public face à l’application émergente de l’IA dans de nombreux secteurs d’activités.

Ce contenu a été mis à jour le 29 octobre 2017 à 19 h 51 min.

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