Les Pokémons nous envahissent !!!
Les dresseurs de monstre virtuel se font de plus en plus nombreux autour du monde!
Pokémon Go a été lancé en juillet dernier par la compagnie Niantic, il se joue sur une tablette ou un smartphone grâce au système GPS et photographique de ces plateformes mobiles qui sont connectés à internet.
Ce jeu virtuel se démarque des mondes virtuels multijoueurs tels qu’on les connait comme par exemple Second life ou World of Warcraft car il procure à ses utilisateurs non seulement un environnement de jeu virtuel mais également réel. Les yeux rivés sur leur smartphone, les joueurs représentés par un avatar dans le jeu doivent se déplacer physiquement et régulièrement s’arrêter à des emplacements terrestres appelés les « Pokéstops », qui distribuent virtuellement les pokéballs nécessaires pour attraper les Pokémons et divers bonus. Le jeu ne s’arrête pas là, il comporte également des lieux (« gyms ») dans lesquels les joueurs peuvent prendre part à des combats avec d’autres pokemons afin de « contrôler » ce lieu, à la fois réel et virtuel.
Depuis sa sortie en juillet dernier, Pokémon Go connait un grand succès auprès des utilisateurs et fait parler de lui dans les journaux du monde entier, pas seulement pour applaudir la réussite de son créateur Niantic mais également pour relater divers incidents et comportements dangereux de ses utilisateurs. En effet, dans leur déplacement, les joueurs ne respectent pas toujours les règles de sécurité à pied, en vélo ou en voiture, ni les lois sur les nuisances sonores, ni même les domaines privés. Dans quelle mesure la compagie Niantic peut être tenue responsable s’il place un « pokéstop » dans le jardin d’une personne et que le joueur y pénétre sans autorisation du propriétaire pour se procurer une « pokéball ».
Un autre enjeu important est à soulever avec l’apparition de ce jeu, celui de la collecte et du partage des données personnelles des utilisateurs souvent liés par des conditions d’utilisation du jeu qui ne sont pas à leur avantage mais qu’ils acceptent malgré tout dans le but de jouer. On parle ici de la localisation géographique des joueurs, leurs informations personnelles (nom, adresse, téléphone…) ou celles des amis qui jouent avec lui. Dans quelle mesure la compagnie Niantic peut réellement sécuriser ces données et éviter leur partage avec des partenaires commerciaux ou avec d’autres applications comme le nouveau site Pokedate, un site de rencontre romantique pour les joueurs de pokemon?
En France, le gouvernement a aujourd’hui écarté la question qui avait été soulevée de légiférer pour encadrer d’une part les comportements observés chez certains chasseurs de Pokémon et pour une meilleure protection des données. Par contre, en Belgique, une nouvelle amende a été introduite pour sanctionner les joueurs piétonniers imprudents. Récemment, l’Iran qui interdit depuis longtemps les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, a décidé d’interdir le jeu sur son sol « pour raisons de sécurité ».
Si l’avancée spéctaculaire de la technologie qui permet maintenant de réunir le virtuel et le réel dans un jeu réjouit ses joueurs, ces derniers doivent faire preuve de bon sens et de prudence et ne pas oublier que Pikachu n’existe pas réelement!
Références :
http://www.journaldemontreal.com/2016/08/07/pokemon-go–le-virtuel-fusionne-le-reel
http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/25/pokemon-go-accidents-de-la-route-france_n_11182930.html
Ce contenu a été mis à jour le 29 octobre 2017 à 19 h 54 min.
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